C’est fait. Les banques participatives viennent de recevoir
le contrat type de la Mourabaha automobile, validé par le Comité de la
finance participative issu du Conseil supérieur des oulémas. Adressé via
le Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM), cet imprimé
marque ainsi le coup d’envoi de l’offre de financement auto qui s’ajoute
à la Mourabaha immobilière disponible depuis juillet 2017 aux côtés des
conventions de compte. Tous ces modèles de contrats ont été conçus par
des comités interprofessionnels en collaboration avec Bank Al-Maghrib et
ensuite soumis au Conseil supérieur des oulémas (CSO) pour validation.
Par l’intermédiaire d’un contrat Mourabaha auto, la banque acquiert, à
la demande du client, un véhicule neuf en vue de le lui revendre,
moyennant une marge bénéficiaire convenue d’avance. Le règlement se fait
alors par redevance constante sur une durée fixée à l’avance. Des
banques envisagent de proposer un financement sur une période pouvant
atteindre 7 ans. Concernant l’assurance, si l’immobilier peut être
financé sans couverture classique en attendant le Takaful, la Mourabaha
auto est un cas compliqué. L’assurance est obligatoire pour
l’utilisation d’un véhicule. «Les banques participatives proposent
désormais des financements auto tout en restant crédibles devant les
clients. C’est de leur dire qu’en en attendant le Takaful et puisque
c’est obligatoire, ils n’auront qu’à souscrire à une assurance
automobile classique de leur propre choix», a déclaré au «Matin-Éco» une
source des milieux bancaires. Selon des assureurs, le Takaful ne sera
disponible sur le marché que vers la fin de l’année, si tout va bien.
Mais d’ici là, il y a un rendez-vous très important aussi bien pour les
assureurs que pour les banquiers. Il s’agit de la onzième édition du
Salon de l’automobile de Casablanca (Auto Expo) qui se tiendra cette
année en avril.
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