L'Arabie saoudite emprunte rapidement des dizaines de milliards de dollars auprès de plusieurs banques occidentales. Cela signifie augmenter le fardeau du service de la dette, déstabiliser la monnaie et réduire le niveau de vie, ainsi que les conséquences de l’arrêt du soutien des pays et des organisations dépendant de l’argent saoudien.
L’Arabie saoudite doit de l’argent par lots exceptionnellement importants, loin du bruit et de la lumière. Les derniers prêts au Fonds d’investissement public souverain ont été de 11 milliards de dollars par un consortium bancaire international américano-britannique. Selon l'Agence France-Presse, l'Arabie saoudite a emprunté environ 100 milliards de dollars depuis 2014 pour financer une partie de son déficit budgétaire de plus de 260 milliards de dollars au cours des quatre dernières années. Depuis sa création, le Fonds saoudien a attiré des prêts étrangers depuis le début de ses activités, la valeur de ses actifs à court terme étant estimée à 230 milliards de dollars, dont une grande partie sous forme d’actions et d’obligations. La liquidation de ces actifs n'est pas difficile. Alors que certains pensent que le Fonds est empêché de le faire, des sources du FMI affirment que le prêt est un premier pas pour contribuer au financement de ses plans et programmes ambitieux pour les années à venir.
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