La Turquie a annoncé qu'elle inspecterait le bâtiment du consulat saoudien à Istanbul dans le cadre des enquêtes sur la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.
Le ministère turc des Affaires étrangères a déclaré que l'Arabie saoudite était "ouverte à la coopération" et qu'une inspection du bâtiment du consulat pouvait maintenant être effectuée.
Khashoggi a été vu pour la dernière fois au consulat d'Arabie saoudite la semaine dernière et les autorités turques craignent qu'il ne soit "tué" à l'intérieur.
L'Arabie saoudite le nie, affirmant que Khashoggi avait quitté le consulat peu de temps après son arrivée.
La Turquie a demandé à l'Arabie saoudite de prouver qu'il avait quitté le bâtiment - bien qu'il n'y ait aucune preuve qu'il ait été "tué".
Khashoggi a critiqué certaines politiques de l'Arabie saoudite. Il est resté en exil aux États-Unis et a écrit des articles d'opinion pour le Washington Post avant sa disparition.
La BBC a interrogé Khashoggi trois jours à peine avant sa visite au consulat. On lui a demandé, lors d'une conversation enregistrée, s'il retournerait en Arabie saoudite.
La BBC a diffusé un enregistrement de cette conversation, affirmant que bien qu’elle ne le fasse généralement pas, elle a décidé d’exclure cette conversation "à la lumière des circonstances actuelles".
Le président américain, Donald Trump, s'est dit préoccupé par le sort de Khashoggi, tandis que le ministre des Affaires étrangères, Mike Pompeo, a exhorté Riyad à fournir "un soutien par le biais d'une enquête approfondie" sur sa disparition et une "transparence sur les résultats".
La semaine dernière, le prince héritier Mohammed bin Salman a déclaré à Bloomberg News que son gouvernement était "très désireux de savoir ce qui lui est arrivé", ajoutant que Khashoggi était parti "au bout de quelques minutes ou une heure".
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