La Russie et l'Inde ont signé un accord de 5 milliards de dollars, aux termes duquel la Russie fournira le système de défense antimissile S400 à New Delhi, accord que les États-Unis ont mis en garde à plusieurs reprises.
L'accord a été signé lors de la visite du président russe Vladimir Poutine dans la capitale indienne, qui a abouti à plusieurs mois de négociations en vue de la vente du système russe S-400, mais qui se calait lorsque les États-Unis ont menacé d'imposer des sanctions si l'accord était conclu.
Dans le cadre de cet accord, l’Inde recevra cinq batteries de missiles du système de défense antiaérien russe S-400.
En 2017, le Congrès américain a adopté une loi punissant la Russie pour son comportement en Ukraine et son intervention présumée à l'élection présidentielle américaine, qui prévoit des sanctions économiques à l'encontre de toute entité ou État contractant avec des entreprises russes.
L'Inde espère bénéficier d'une exemption de Washington, bien qu'elle n'ait jusqu'à présent reçu que des avertissements. Mais les États-Unis tiennent à ne pas soulever l'indignation de leur allié indien, car les deux puissances ont intérêt à contrer l'influence croissante de la Chine en Asie.
L'accord a été signé lors de la visite du président russe Vladimir Poutine dans la capitale indienne, qui a abouti à plusieurs mois de négociations en vue de la vente du système russe S-400, mais qui se calait lorsque les États-Unis ont menacé d'imposer des sanctions si l'accord était conclu.
Dans le cadre de cet accord, l’Inde recevra cinq batteries de missiles du système de défense antiaérien russe S-400.
En 2017, le Congrès américain a adopté une loi punissant la Russie pour son comportement en Ukraine et son intervention présumée à l'élection présidentielle américaine, qui prévoit des sanctions économiques à l'encontre de toute entité ou État contractant avec des entreprises russes.
L'Inde espère bénéficier d'une exemption de Washington, bien qu'elle n'ait jusqu'à présent reçu que des avertissements. Mais les États-Unis tiennent à ne pas soulever l'indignation de leur allié indien, car les deux puissances ont intérêt à contrer l'influence croissante de la Chine en Asie.
Washington et New Delhi ont annoncé le mois dernier des projets d'exercices militaires conjoints en 2019 et ont convenu d'échanger des informations militaires sensibles. Les États-Unis sont maintenant le deuxième plus grand fournisseur d’armes de l’Inde.
Mais la Russie reste le premier fournisseur d’armes de l’Inde et cherche à maintenir sa position.
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