Le tribunal marocain Tawfiq Bouachrine a été condamné à 12 ans de prison pour viol, tentative de viol et agression sexuelle.
Mais l'avocat et les partisans du journaliste ont déclaré que sa condamnation reposait sur des preuves fabriquées et que le procès avait une motivation politique.
Boucherin est le directeur du quotidien indépendant Akhbar al-Youm et est détenu par les autorités depuis février.
Les enquêteurs disent que les accusations sont liées aux plaintes de plusieurs femmes journalistes qui ont exercé leurs fonctions sous sa présidence.
Il a insisté sur son innocence tout le temps.
Il décrit des vidéos, publiées en ligne, sur ses crimes présumés comme fabriquées.
La Commission de vérité et de justice du Maroc a organisé une manifestation devant le parlement avant le verdict, et les manifestants ont agité des banderoles réclamant un procès équitable pour le journaliste.
Akhbar al-Youm est connu pour ses éditoriaux et ses caricatures critiquant l’autorité.
Le tribunal de Casablanca a rendu son verdict vendredi soir.
"Son client est victime d'un procès politique à cause de ses écrits", a déclaré à l'AFP Mohamed Ziane, avocat de Boucherin, cité par l'AFP.
"Dans le monde arabe, nous ne comprenons toujours pas le sens de la liberté de la presse."
M. Boucherin a à plusieurs reprises critiqué des personnalités publiques, notamment le milliardaire Aziz Akhnouch, ministre de l'Agriculture, et le prince héritier du Maroc, Mohammed bin Salman.
Abdolmouli El Mourouri, un autre membre de l'équipe de défense de Boucherin, a déclaré ce qu'il a qualifié de sources gouvernementales, affirmant que l'ambassade d'Arabie saoudite à Rabat avait déposé plainte pour deux éditoriaux destinés au journaliste marocain.
Mais l'avocat de l'accusation, Mohamed Karout, a décrit le procès comme "une affaire pénale avec des faits et des victimes".
"Il n'y a pas de lien entre exprimer des positions politiques et commettre des agressions sexuelles.".
Mais l'avocat et les partisans du journaliste ont déclaré que sa condamnation reposait sur des preuves fabriquées et que le procès avait une motivation politique.
Boucherin est le directeur du quotidien indépendant Akhbar al-Youm et est détenu par les autorités depuis février.
Les enquêteurs disent que les accusations sont liées aux plaintes de plusieurs femmes journalistes qui ont exercé leurs fonctions sous sa présidence.
Il a insisté sur son innocence tout le temps.
Il décrit des vidéos, publiées en ligne, sur ses crimes présumés comme fabriquées.
La Commission de vérité et de justice du Maroc a organisé une manifestation devant le parlement avant le verdict, et les manifestants ont agité des banderoles réclamant un procès équitable pour le journaliste.
Akhbar al-Youm est connu pour ses éditoriaux et ses caricatures critiquant l’autorité.
Le tribunal de Casablanca a rendu son verdict vendredi soir.
"Son client est victime d'un procès politique à cause de ses écrits", a déclaré à l'AFP Mohamed Ziane, avocat de Boucherin, cité par l'AFP.
"Dans le monde arabe, nous ne comprenons toujours pas le sens de la liberté de la presse."
M. Boucherin a à plusieurs reprises critiqué des personnalités publiques, notamment le milliardaire Aziz Akhnouch, ministre de l'Agriculture, et le prince héritier du Maroc, Mohammed bin Salman.
Abdolmouli El Mourouri, un autre membre de l'équipe de défense de Boucherin, a déclaré ce qu'il a qualifié de sources gouvernementales, affirmant que l'ambassade d'Arabie saoudite à Rabat avait déposé plainte pour deux éditoriaux destinés au journaliste marocain.
Mais l'avocat de l'accusation, Mohamed Karout, a décrit le procès comme "une affaire pénale avec des faits et des victimes".
"Il n'y a pas de lien entre exprimer des positions politiques et commettre des agressions sexuelles.".
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