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Barham Saleh nouveau president d Irak




Le parlement irakien a annoncé la victoire de Barham Saleh, candidat de l'Union patriotique du Kurdistan à la présidence de la République d'Irak, après avoir recueilli 219 voix.
Saleh a été déclaré président après un second tour de scrutin secret et le retrait de son rival Fuad Hussein, candidat du parti démocratique du Kurdistan.
Le Conseil des représentants iraquien a voté lors de la première séance de vote sur l'élection d'un nouveau président des 20 candidats et a mis fin au vote sans obtenir de candidat aux deux tiers des suffrages, ce qui a incité l'institution législative à voter à nouveau sur la présidence entre Barham Saleh et Fouad Hussein.
Avant le début de la deuxième séance de vote, le Parti démocratique du Kurdistan a annoncé le retrait de son candidat, Fouad Hussein, mais le parlement a rejeté ce retrait et l'a qualifié d'inacceptable pour ne pas avoir été annoncé au Parlement. Il a donc décidé d'organiser un second tour de scrutin entre les deux hommes.
Mécanismes d'électionLe bloc du parti démocrate a décrit les mécanismes suivis par le Conseil des représentants irakien pour élire le président de la République sans acceptation et s'est engagé à prendre position sur ce qui s'est passé.
Les règles du jeu politique et les conditions des quotas convenus en Irak après 2003 stipulent que le poste de président de la République revient à la composante kurde, mais cet accord n'est pas écrit.
Avant l'élection de Barham Salih au poste de président de l'Irak, il existait un important conflit entre les blocs parlementaires kurdes. Pour la première fois depuis près de 15 ans, ces blocs ne concernaient pas un candidat à la présidence.
L'une des raisons pour lesquelles les blocs kurdes désignent une personne pour occuper le poste de président du pays tient aux répercussions politiques de l'échec de la sécession référendaire du Kurdistan irakien il y a environ un an et à l'état de division connu par l'Union nationale depuis la mort de son chef, Jalal Talabani, en 2017,
Les pouvoirs du président irakien restent honorables, mais son rôle est essentiel pour la formation d'un nouveau gouvernement face à l'échec des blocs de base irakiens à surmonter leurs divergences sur la désignation des grands blocs parlementaires, qui ont conféré à la Constitution le pouvoir de prendre la présidence du gouvernement. En vertu de la constitution, le nouveau président irakien disposera de 15 jours pour charger le parti, qui possède le plus grand bloc parlementaire, de former un nouveau gouvernement.

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