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L opposition Syrienne a retirer les armes lourdes





Les factions de l'opposition syrienne proches d'Ankara ont fini de retirer toutes leurs armes lourdes de la zone démilitarisée autour d'Idlib. À son tour, l'Armée de libération syrienne a retiré son arme lourde de certaines parties de cette région sans préciser sa position sur l'accord russo-turc.
Lundi 8 octobre 2018, toutes les factions de l'opposition armée syrienne ont retiré toutes leurs armes lourdes du front aux forces gouvernementales. Cela intervient deux jours avant l'échéance fixée pour le retrait des armes lourdes en vertu de l'accord russo-turc, qui prévoit également la création d'une zone démilitarisée sur les lignes de contact autour d'Idlib.
Pour sa part, l’Observatoire syrien des droits de l’homme est l’opposition selon laquelle «les zones contrôlées par les factions djihadistes et islamiques» sont pratiquement exemptes d’armes lourdes dans la zone démilitarisée d’Idlib et dans le nord de la province de Hama.
Le directeur de l'observatoire, Rami Abdul Rahman, a déclaré à la Sham Liberation Organization (ex-Nasra): "Avec les factions djihadistes moins puissantes, les armes lourdes ont été retirées d'une grande partie de la zone démilitarisée." L'éditeur Sham n'a pas annoncé de position claire sur l'accord russo-turc, sachant qu'il contrôlait la majeure partie de la province d'Idlib.
L’agence de presse Anatolie a annoncé que l’armée turque avait transféré des armes lourdes, des véhicules blindés et des véhicules blindés dans la région, conformément à l’accord prévoyant la conduite de patrouilles des troupes turques avec la police russe. Les factions de l'opposition ont refusé d'accepter cette clause et ont confirmé avoir reçu des garanties de la part de la Turquie selon lesquelles la police russe ne pénétrerait pas dans leurs zones de contrôle, ce qu'Ankara et Moscou n'ont pas confirmé.


Les factions craignent que la mise en œuvre de cet accord ne soit un prélude au retour des forces du régime à Idlib, où se trouvent certaines parties des provinces voisines sous le contrôle des factions, soit environ trois millions de personnes, dont la moitié sont déplacées, dont des dizaines de milliers de combattants évacués par étapes.
Idlib est le dernier bastion de l'opposition syrienne après sept ans de guerre. L'objectif de l'accord était de mettre un terme à l'attaque du gouvernement syrien. L'accord a été conclu dans la ville russe de Sochi lors d'une réunion entre le président russe Vladimir Poutine et le président turc Recep Tayyip Erdogan.

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