nouvelle tentative pour mettre fin a la crise Libiene





L'Italie se prépare à une nouvelle tentative pour mettre fin au chaos en Libye lors d'une conférence internationale à Palerme, dans le sud de l'Italie, où les forces libyennes rivales participent à un pays qui ne connaît pas de stabilité depuis 2011 après la chute du dictateur Mouammar Kadhafi. Toutefois, le prochain grand sommet international sur la Libye, organisé par la ville italienne de Palerme, se prépare actuellement pour prendre la forme d'un événement diplomatique d'une portée relativement limitée, mais qui pourrait en même temps donner des résultats utiles.
Le Premier ministre Giuseppe Conte espère avoir des échanges avec des dirigeants tels que le président américain Donald Trump, le président russe Vladimir Poutine, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macaron. Tout en menant une nouvelle poussée pour la stabilité du pays frappé par les conflits.
Toutefois, les dirigeants des États-Unis, de la Russie, de l'Allemagne et de la France ne seront pas présents. Paris représentera le ministre des Affaires étrangères, Yves Le Drean, tandis que les trois autres devraient envoyer des représentants de rang inférieur. C'est peut-être un manque de reconnaissance de la part de Conte personnellement, qui a confirmé publiquement la présence de Merkel sur Twitter il y a trois semaines. Le gouvernement allemand doit être représenté par le sous-secrétaire d'État au département d'État, Nils Anin.
Claudia Gatsini, experte en affaires libyennes à l'International Crisis Group, a déclaré que la conférence de Palerme ne produisant pas grand-chose à produire, il n'est pas surprenant que de nombreux dirigeants ne prêtent pas beaucoup d'attention et n'y assistent pas. "La conférence est née principalement de la volonté de l'Italie de montrer son leadership et d'équilibrer le pouvoir rival de la France sur la Libye, et non à cause de l'évolution de la situation sur le terrain", a-t-elle déclaré à Deutsche Presse-Agentur dpa.
Dans un rapport présenté jeudi au Conseil de sécurité des Nations unies, l'envoyé des Nations unies, Ghassan Salama, a dressé le tableau de l'impasse politique permanente, affirmant que "d'innombrables Libyens en ont assez des aventures militaires et des manœuvres politiques insignifiantes" des acteurs sur le terrain.
La Libye, un pays riche en pétrole et en gaz, est devenue un centre d'immigration illégale en Europe et un refuge pour les terroristes. Elle est en proie aux troubles depuis l'opération soutenue par l'OTAN visant à renverser le dirigeant Mouammar Kadhafi en 2011.
Les pourparlers de Palerme devraient au moins réunir les principaux acteurs politiques. Ce sont: le chef du gouvernement soutenu par l'ONU, Fayez al-Sarraj, et le mentor Khalifa Hafter, le puissant militaire qui contrôle l'est de la Libye, et deux parlementaires rivaux, Khalid al-Mushri du Conseil suprême de l'État et Aqila Saleh de la Chambre des représentants.
Les quatre personnalités se sont rencontrées à Paris en mai dernier sous les auspices du président français Emmanuel Macaron, qui avait proposé le 10 décembre comme une date pour les élections législatives et présidentielles, ce qui s'est révélé largement irréaliste.

No comments:

Post a Comment