Une nouvelle loi a été introduite au Maroc pour établir un cadre juridique pour l’emploi domestique, mais elle a soulevé une controverse quant à l’autorisation des mineurs d’exercer le travail domestique même pendant une période limitée dans des conditions déterminées.
Au Maroc, l'ouvrière domestique s'appelle "Khadima" et vient souvent de zones rurales pauvres, allant du nettoyage à la cuisine, en passant par la garde d'enfants, les achats et d'autres tâches. L'âge d'une employée de maison peut aller de 6 à 60 ans et ses heures de travail dépassent 12 heures par jour.
Ses congés de maladie ou ses congés annuels sont souvent non rémunérés, ses conditions de travail dépendent du bon ou du mauvais traitement de sa famille et, au pire, elle peut être soumise à des violences physiques, à des violences verbales et même au harcèlement sexuel.
Et peut être expulsé à tout moment sans espoir de compensation, qu'apporte la nouvelle loi?Détails de la nouvelle loiLa "femme de ménage" est décrite comme une employée de maison et veut être reconsidérée en légalisant son travail et en le rendant non soutenu par les caprices de l'employeur ou de l'employeur.
La nouvelle loi exige la fourniture de contrats écrits entre le travailleur domestique et l'opérateur spécifiant les conditions d'emploi.
L'une des dispositions les plus importantes de la nouvelle loi consiste à fixer une durée du travail ne dépassant pas 48 heures par semaine et des congés hebdomadaires, en plus d'un salaire mensuel égal à au moins 60% du salaire minimum au Maroc.
Il veille également à ce que les travailleurs domestiques bénéficient de congés annuels payés et de congés fériés lors de fêtes religieuses et nationales.
En cas d'abandon arbitraire de ses services après une année de travail, elle a droit à une compensation financière.
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