La justice française a décerné un mandat d'arrêt international

La justice française a décerné un mandat d'arrêt international à l'encontre de trois hauts responsables des services de renseignement et du gouvernement syrien, dont le chef du Bureau de la sécurité nationale, le général major Ali Mamlouk, accusés d'implication dans des crimes de guerre.
Un magistrat français a publié le mémo en octobre, le premier du genre au monde contre des responsables syriens depuis la guerre civile dans le pays, en 2011, ont indiqué une source judiciaire et des avocats.
La note concerne la disparition de ses père et fils, Mazen et Patrick Dabbagh, ressortissants syriens et français, qui ont été arrêtés par l'armée de l'air syrienne en novembre 2013 à la prison de Mezze, avant de disparaître complètement.
Mamlouk est l'un des conseillers de sécurité les plus proches du président syrien Bachar al-Assad et supervise intégralement les services de sécurité syriens.
La note comprenait le major général Jamil Hassan, chef de la direction du renseignement aérien syrien, et le général Abdel Salam Mahmoud, qui est chargé d'enquêter sur celui-ci à la prison militaire de Damas.
Les tribunaux français ont accusé les trois personnes recherchées de "complicité d'actes de torture et de complicité dans des cas de disparitions forcées et de complicité de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre".
Il est possible de traduire les trois accusés en justice en France si le mandat d'arrêt est exécuté sous juridiction extraterritoriale et applicable aux crimes contre l'humanité.
L'accusation française s'est appuyée sur les archives de l'ancien photographe de la police militaire syrienne, qui s'était enfui en Europe en juillet 2013, portant 50 000 photographies de corps de prisonniers morts de faim, de maladie et de torture dans les prisons syriennes entre 2011 et 2013.
Les avocats de la famille Dabbagh ont déclaré que la famille avait obtenu des documents en Syrie en juillet 2018, confirmant le décès du père Patrick en janvier 2014 en prison, tandis que son fils était décédé en novembre 2017.


La Syrie n'a pas signé le Statut de Rome de la Cour pénale internationale et la Russie et la Chine ont bloqué une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies autorisant les crimes internationaux à constituer un tribunal spécial pour la Syrie.

No comments:

Post a Comment