Première apparition de Tariq Ramadan





L ecrivain  islamique Tariq Ramadan a déclaré qu'il était innocent et qu'il avait été emprisonné pour des raisons politiques, soulignant que son état de santé s'était considérablement détérioré en prison.

Prinardette Suvagit a écrit dans un rapport publié par le quotidien français Libération que Ramadan avait choisi le site de réseau social Facebook comme première chaîne de presse depuis sa sortie du week-end dernier.
"Les éléments du dossier et la manière dont les enquêtes ont été menées confirment que j'ai été maintenu en prison pour des raisons politiques", a écrit Tariq Ramadan dans un court texte publié sur sa page Facebook.
Le penseur suisse - qui a été inculpé de trois affaires de viol en France et en Suisse - a choisi d’être publié sur des sites de réseaux sociaux sur lesquels il bénéficie d’un soutien considérable.
Tariq Ramadan a exprimé sa profonde gratitude à ces sympathisants qui ont exprimé leur soutien avec patience et courage.
Le penseur a également parlé de "l'assassinat de médias" de sa personne et a appelé ses partisans - comme il l'avait fait au début pour faire avancer l'affaire - "pour éviter les commentaires insultants, les insultes et les menaces aux plaignants et à ceux qui les soutiennent".
Une bataille féroceDepuis la première plainte à l'automne 2017 contre Ramadan, une atmosphère empoisonnée a régné dans cette histoire et une bataille acharnée s'est déroulée sur les réseaux sociaux, où les plaignants de Tariq Ramadan ont été insultés et menacés.
Selon Liberation, Ramadan, qui souffre de durcissement de la plaque dentaire depuis 2014, a expliqué que son état de santé s'était nettement détérioré au cours de ses neuf mois et demi d'emprisonnement, notant que sa famille avait régulièrement signalé que l'administration de la prison ne lui fournissait pas les soins nécessaires.
"Ma santé s'est tellement détériorée pendant la période de détention que je suis maintenant obligé de suivre un traitement intensif", a déclaré Ramadan.
Lorsque le journal a contacté Eric Morin, l'avocat de la deuxième femme qui avait porté plainte contre Ramadan, l'avocat a exprimé ses regrets quant à la position du penseur, affirmant que "l'idée d'un complot politique est vulgaire et ne sert qu'à rassurer ses partisans et à cacher ce qui est inquiétant".

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