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Le président MacRoon entre les gilets jaune et l'opposition





Le président MacRoon, qui est rentré dimanche matin (2 décembre 2018) du sommet du G20 à Buenos Aires, a rencontré le Premier ministre, Eduard Philippe, le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner et les "autorités compétentes" pour trouver une solution à un geste qui semble être devenu incontrôlable et examiner les événements d'hier. Samedi, durant lequel les quartiers parisiens haut de gamme ont été témoins d'émeutes et de violences.






Une source présidentielle française a nié que le président français Emmanuel Macaron ait discuté de l'imposition de l'état d'urgence lors d'une réunion du cabinet dimanche. La source a indiqué que la réunion avait porté sur les moyens de préparer les forces de sécurité à faire face aux futures manifestations à la suite des émeutes de samedi à Paris. Des médias ont déclaré aujourd'hui que Macron avait discuté de l'imposition d'un état d'urgence.

Samedi, 136 000 personnes ont pris part à la troisième journée de mobilisation des "vestes jaunes", au cours desquelles 263 personnes ont été blessées, contre 166 000 samedi dernier.

À Paris, 412 personnes ont été arrêtées et 378 arrêtées dans l'attente d'une enquête, selon un bilan officiel du département de la police, qui estime à 133 le nombre de blessés dans la capitale française.

Dimanche soir, un automobiliste a été tué à Arl (sud-est) après être entré en collision avec un camion garé en raison d'un embouteillage causé par une barrière de citron jaune. L'incident porte à trois le nombre de personnes tuées depuis le déménagement, il y a trois semaines.

Samedi soir, alors que les voitures brûlaient, les magasins ont été vandalisés et que des barrières ont été érigées entre des immeubles de luxe, Macaron a accusé les manifestants de "vouloir juste créer le chaos".

Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, n'a pas exclu la possibilité d'imposer l'état d'urgence pour éviter de nouvelles violences samedi. Le président du Sénat, Gérard Larche, a appelé dimanche le gouvernement à apporter une "réponse politique" à la crise, affirmant qu'il n'était "pas correct" pour le gouvernement de "conduire un troisième noir" à Paris. Le gouvernement doit trouver une réponse sécuritaire aux actes des saboteurs, mais il ne peut plus tolérer la "colère légitime des vestes jaunes", selon le président.

Après les événements de samedi, qui ont également été marqués par la violence et les affrontements dans les banlieues, les responsables ont laissé entendre qu'il y aurait peu de changement dans la forme de l'action gouvernementale.

"Nous avons commis une erreur si loin de la réalité française", a déclaré Stanislas Girini, le nouveau responsable du parti républicain.

Mais l’opposition, comme une partie des «vestes jaunes», exige d’abord un geste fort de la part du gouvernement, à commencer par un gel des taxes sur les carburants.

L'opposition réclame la dissolution de l'Assemblée nationale

A sa droite, le dirigeant républicain Laurent Fouquet a appelé à un référendum sur la politique environnementale et fiscale d'Emmanuel Macaron. Marin Loben (extrême droite) a demandé à Macaron de rencontrer les dirigeants des partis politiques de l'opposition. Il a également exigé la dissolution de l'Assemblée nationale et la tenue de nouvelles élections.

Dans le camp de gauche, Olivier Four, dirigeant du parti socialiste, a demandé la formation de comités sur le pouvoir d'achat. Jean-Luc Michelon, chef du mouvement rebelle en France, a appelé à la réimposition de l'impôt sur la fortune, louant "la rébellion des citoyens, qui effraie Macron et les riches".

Au milieu de ces revendications, dont la plupart sont sur la table depuis des jours, le gouvernement n’a pas encore changé de position. Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Grifo, a déclaré que l'exécutif était "prêt" à dialoguer avec les représentants des "vestes jaunes gratuites" qui ont écrit un article dans Le Journal du Dimanche, appelant à la fin de la crise.

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